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Randoraid

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  • Bienvenue à tous! A pieds ou à vélo, ce blog retrace mes récits de voyages et randonnées. Il a également pour vocation de traiter globalement le sujet de la rando (pédestre ou cyclotouriste) et de publier des tests de matériel à ce sujet.
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4 juillet 2013

Mercredi 08 mai: D'Oude-Beijerland à Rotterdam en passant par Kinderdijk (55 km)

Mercredi 08 mai: D'Oude-Beijerland à Rotterdam en passant par Kinderdijk (55 km)
Ce matin là, j'ai quitté le camping après avoir réglé ma situation et bu un café. En route vers Kinderdijk (prononcez Kinderdék) avant de rejoindre le camping de Rotterdam! Sur la route, je fis un arrêt près d’un panneau directionnel afin de chercher...
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2 juillet 2013

Mardi 07 mai - De Zierikzee à Oude-Beijerland (85 km)

Mardi 07 mai - De Zierikzee à Oude-Beijerland (85 km)
Réveil assez tardif ! Je devais partir à 10h, et c’est finalement à 11h15 que j'ai quitté Guy, le gérant du camping, après qu’il m’ait payé un café et qu’il m’ait renseigné sur les directions à prendre pour atteindre Kinderdijk. (au passage, un peu de...
2 juillet 2013

Lundi 06 mai - De Knokke à Zierikzee (99 km)

Lundi 06 mai - De Knokke à Zierikzee (99 km)
J’avais décidé de me lever tôt, vers 07h, afin de pouvoir réaliser mon programme de la journée somme toute chargé : entrer en territoire Hollandais, aller jusqu’à Breskens, emprunter le ferry pour atteindre Vlissingen, et traverser la première île de...
30 octobre 2015

Nord Escapade: agenda des sorties et guide touristique du Nord de la France!

Petit encart pour faire la promotion de Nord-Escapade, nouveau web-magazine sur le Nord de la France, intégrant également les fonctions d'agenda des sorties et de guide touristique (Nord-Pas-de-Calais-Picardie).

La photo, la rando ainsi que les carnets de voyage y ont également leur place! D'ailleurs, certaines photos et apports de ce blogs serviront au contenu de cet outil innovant!

Vous pouvez partager vos plus beaux clichés sur la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie sur la page Facebook Nord-Escapade.

Nous vous invitons d'ores et déjà à visiter ce site fort sympathique!

Le portail et guide touristique du Nord Pas-de-Calais-Picardie

L'agenda des sorties du Nord, du Pas de Calais et de la Picardie (sorties nature, spectacles, théâtre, concerts, fêtes traditionnelles, braderies...)

Les randos du Nord-Pas-de-Calais

Le web-magazine du Nord 

screenshot Nord escapade

 

 

 Nord Escapade: Portail Touristique et Agenda des sorties Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Nord Escapade
20 juillet 2014

Road-Trip Ecosse, préparation

« L’écosse est un pays que j’aime, parce qu’il y a des mystères, il y a de la pluie, il y a des brouillards, il y a très peu de population et il y a des grandes étendues vierges ». (Jean Giono)

 

                                                drapeau-ecosse-30-x-45-cm

Après la côte d’Opale en duo, la Belgique et les Pays-Bas en solo, un nouveau projet de road trip se dessinait peu à peu depuis février 2014. Cette fois-ci, ce serait surement un voyage en duo avec le retour annoncé de Mathieu.

Quelle destination choisir ? Je pensais au tout départ à un tour de la Belgique, ou, si l’organisation de chacun le permettait, une virée en Ecosse. Cette dernière destination fit l’unanimité.

Pourquoi l’écosse ? Est-ce pour les nombreuses distilleries de blended whisky ou de single malt ? Oui, j’avoue, un peu pour ma part. Mais c’est surtout l’écosse en tant que terre de légendes qui nous a attiré. Evoquer l’écosse éveille aussitôt l’imagination de tout un chacun et les images ne peinent pas à défiler dans notre tête : les immensités sauvages de terres tourbeuses et moussues, les paysages fantastiques marqués par les lacs, les vallées et les montagnes, les châteaux hantés, le monstre du Loch Ness, les nombreux clans ayant façonné l’histoire calédonienne…

Allez, pour de bon, le projet est bouclé. Adjugé, vendu.

Il ne manquait plus qu’à s’organiser pour le transport. L’idéal aurait été le train pour éviter la fatigue de la route, mais la solution retenue fut la voiture, qui nous permettait un abri de fortune au cas où, ainsi qu’une plus grosse capacité d’emport. Nous pourrions ainsi stocker le matériel, les vivres et l’eau pour la semaine, en allégeant ainsi les vélos lors des randonnées.

Concernant les parcours à effectuer, connaissant les difficultés liées au terrain écossais, il n’était pas question de faire plus de 60 – 70 km par jour vu les côtes à 10% à franchir. L’idée étant de prévoir des boucles pour rejoindre chaque soir la voiture. Bien que l’essentiel du matériel soit contenu par le Scénic, il était indispensable d’emporter sur le vélo assez de matériel pour parer tout problème pouvant survenir, ce qui représentait environ 15 kg de bagages par vélo. N’oublions pas que même si la voiture se situerait toujours dans un rayon de 40 km, l’écosse, et surtout les Highlands s’avèrent être des terres sauvages, peu fréquentées, et vite hostiles en cas de problèmes (blessure, climat…) d’où la nécessité d’emport de matériel.

Matériel à emporter :

 

Je ne ferai pas un listing exhaustif du matériel emporté, celui-ci se résume plus ou moins à la liste élaborée à l'occasion de la rando Côte d'Opale. (cf: http://randoraid.canalblog.com/archives/2013/08/03/27778086.html ) 

                                                    DSCF5784

Beau bazard à emporter!

-Nourriture : denrées plus ou moins non périssables, telles que des pâtes, ou encore boites. Une alimentation variée est à prescrire, surtout en cas d’efforts et de grosses journées intenses. Eau à profusion pour se désaltérer, faire les vaisselles et la toilette. Emport d’un Jerricane pliant de 15 litres à remplir sur place d’eau de robinet ou d’eau douce recueillie dans la nature pour la vaisselle, ainsi qu’un filtre Aquamira Frontier pro pour filtrer l’eau de rivière en cas d’urgence.

- Nécessaire de toilette. En plus du matériel classique, emport d’une douche solaire. Sait-on jamais, une poche d’eau de 20 litres pouvant être utile suspendue à un arbre pour la toilette ou tout simplement pour effectuer une réserve.

                                                      DSCF5789

Kit hygiène

- Kit outillage comprenant tous les outils nécessaires pour le vélo, chambres à air, bombes anti crevaison, clés, pompe, etc…

                                                      DSCF5786

Kit outillage

-Kit de soins, comprenant le nécessaire habituel tout en mettant l’accent sur la protection anti moustiques. Pourquoi, me diriez-vous ? A cause des fameux Midges. Ce nom ne dira rien à la plupart et seuls les écossais ou les voyageurs ayant fait un détour par les Highlands pourront en témoigner : les midges sont un fléau en écosse et laissent un souvenir ineffaçable à tout ceux qui ont croisé leur route. Midges signifie « moucherons » en anglais. C’est en effet un mélange entre moucheron et moustique ne dépassant rarement 1 à 2 mm de long. Rien de bien méchant en soit, sauf que les midges provoquent des irritations cutanées parfois assez violentes et ne se déplacent jamais seuls… Vous ne serez jamais attaqué par un seul midge mais par plusieurs centaines à la fois ! Selon le guide du routard, même le produit anti moustiques spécial jungle n’y fait rien.  Seule la fumée, et encore, semble les faire fuir…

                                                      DSCF5792

Kit soins

                                                      DSCF5807

Kit "In case of emergency": bivvy Bag, gourde Platypus et filtre à eau Aquamira

 

- Kit administratif avec papier, crayons, porte carte et carte du royaume uni.

                                                      DSCF5795

Kit administratif

- Kit cuisine avec popotte en alu, réchaud et cartouches de gaz supplémentaires ;

- kit couchage avec une tente dôme, une seconde en back up, sac de couchage, oreiller et plaid ;

- Trousse à emporter partout avec le petit matériel et outillage usuel, notamment allumettes, couteau, boussole, etc. Une longue réflexion fut nécessaire sur la question de l’emport ou non d’un couteau : le port d’un couteau est totalement prohibé au Royaume Uni. J’ai pu lire que certains couteaux à saucisson tels que l’opinel pouvaient être source d’amende sévère et de garde à vue ! Après une recherche intensive et une étude attentive de la législation britannique (Il me fallait coûte que coûte un canif, imaginez-vous couper le saucisson avec les dents????!!!???), il me semble que le couteau doit répondre à plusieurs critères pour pouvoir être porté au Royaume Uni: celui-ci ne doit pas pouvoir s’ouvrir à une seule main. La lame ne doit pas être bloquée (exit les couteaux fixes, les liners-lock, les frames-lock et... les couteaux à virole tels que les opinels !) Enfin, la lame ne doit pas excéder une certaines taille, plus ou moins 8 cm je crois. Le seul couteau éligible dans ma panoplie fut le couteau suisse Victorinox, le « Spartan » version standard.

                                                 DSCF5790

 

Tout était quasiment prêt. Avant de réviser le vélo et d’affronter les montagnes écossaises, nous fîmes un petit essai 15 jours avant, en situation réelle et donc chargés, face aux monts des Flandres.

                                                  DSCF5808

Essai au Mont Cassel

 

La semaine précédente, tout était prêt. Il nous fallait juste réviser notre anglais, mais il était déjà trop tard!

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5 septembre 2013

Jour 1: De Saint-Omer à Bray-Dunes (70km)

Le réveil m’extirpa de mon sommeil et me ramena sur terre : aujourd’hui, c’était le jour J, le jour du départ. Bien que je n’aie pas réputation à être de l’avance, il fallait avouer que là, j’étais prêt.

Les sacs plastiques contenant l’ensemble de mes « modules » jonchaient sur le carrelage du salon. Les accus des appareils électriques étaient chargés, il ne me restait plus qu’à tout faire rentrer dans mes sacoches.

Je pris le temps de jeter un dernier regard sur les cartes et plans que nous avions décortiqués la veille. En effet, bien au chaud sur les chaises du Cabaret, notre estaminet de prédilection, nous fîmes la veille une dernière revue de notre expédition sous le regard amusé du patron et de la patronne, mais aussi des gentilles moqueries des clients : « Vous avez vu la météo ? Ils annoncent la pire semaine de l’année ! » « Vous avez un vélo ou un pédalo ? »… Cela ne s’annonçait pas de bon augure. Une fois la bière avalée, nos derniers « au revoir» aux amis et habitués de ces murs, nous étions partis vers nos lits respectifs afin de recharger les batteries pour le raid en prévision.

Le lendemain matin, il me fut difficile de loger l’ensemble de mon paquetage dans les sacoches et le porte bagage ! Une fois tout mis en place, on sonna à ma porte, et Mathieu apparut, trempé : « Il pleut à fond dehors, mieux vaut attendre avant de démarrer ! » Cela nous retarda quelque peu, mais nous profitâmes une demi-heure plus tard d’une accalmie pour prendre enfin la route.

Les premiers coups de pédales sont toujours difficiles lorsque l’on est ainsi chargé, mais on s’y fait vite. Nous prîmes la route de Clairmarais et traversâmes la forêt de Rihoult-Clairmarais.

Notre route nous porta à Noordpeene où une petite pause s’imposait prés d’une chapelle, comme il est coutume d’en rencontrer en territoire flamand.

Là, un ancien du village, lui-même à vélo, vint nous parler et nous montra la route à emprunter pour arriver à cassel.

Notre route nous mena à Zuytpeene, puis Oxelaert, avant de déboucher sur Cassel et son terrible mont, un supplice pour les mollets. De plus, la pluie avait reprit de plus belle.

Le mont gravi, une route pentue et pavée nous mena sur la route de Steenvoorde.

Quelques kilomètres plus loin, par Terdeghem, se dressait devant nous un grand et magnifique moulin, le Moulin de la Roome. Un bref arrêt sur la butte sur laquelle se dressait le moulin, quelques photos, et notre route reprit de plus belle.

Moulin de la Roome

Moulin de la Roome - Terdeghem (source: google street view

 

Quelques kilomètres plus loin, nous fîmes la connaissance du Drievenmeulen, un autre moulin de meunier, fort bien conservé, imposant sa silhouette sur le paysage de Steenvoorde.

Drievenmeulen

Drievenmeulen - Steenvoorde (source: google street view)

 

La pluie était toujours intense, et rien n’indiquait la présence d’un endroit abrité au sein duquel nous pourrions nous restaurer. Ce fut enfin, après quelques tours et détours dans Steenworde, un abribus qui nous inspira le plus. 

En pleine ville, nous offrions un spectacle loufoque aux passants nous voyant réchauffer nos boites sur nos réchauds, ou faire bouillir de l’eau pour le café.

 

Eglise steenvoorde

Eglise de Steenvoorde (source: google street view)

 

La pluie tombait sans cesse et les températures se dégradaient de plus en plus. Nous primes la décision de lever rapidement le camp avant que nous ne soyons transits de froid.

 

La prochaine destination était Hondschoote. Les 20 km de route départementale furent pénibles, tant pour la circulation, la pluie, mais également les bourrasques de vent monumentales.

Ereintés par ce trajet, nous fîmes le tour de la ville, qui, malgré le temps exécrable, nous apparaissait splendide avec son église médiévale du XIV ème siècle (Eglise Saint-Vaast) et son magnifique hôtel de ville.

 

Eglise St vaast

Eglise d'Hondschotte (source: google street view)

La commune traversée ensuite fut les Moeres (De Moeren en flamand, les Marais). Petit village français situé près de la frontière belge, sa place principale est ornée d’une vis d’Archimède, trônant en exposition. Fonctionnelle, elle permet, par la force de la main, de drainer l’eau d’un bassin en grés. Cette vis d’Archimède, utilisée autrefois par les moulins de drainage, rappelle à tout à chacun que la commune doit tout à cet instrument, ayant permis l’habitabilité du marais. C’est en effet 400 ans plus tôt que l’ingénieur  Wenceslas Cobergher implante 23 moulins afin de poldériser  le marécage initialement hostile.

Les moeres

 Les Moeres, son église et sa vis d'archimède (source: google street view)

 

 

Sortie de la commune, une longue départementale nous attendait, à contre vent. Alors que le temps exécrable nous empêchait d’avancer, nous vîmes un petit chemin de campagne, dont la largeur laissait à peine passer une voiture, s’étendant vers l’Est. Epuisés, nous prîmes cette petite route, espérant que celle-ci menait quelque part. Grand bien nous a prit ! Elle donnait directement dans le centre de Ghyvelde, petite commune précédant Bray-Dunes, notre destination.

Arrivés sur place, nous prîmes le temps de nous sécher, avant de faire les courses pour le soir. Après tant d’efforts à traverser ces 70 km par ce temps exécrable, la soirée s’annonça festive !

 

Après avoir échafaudé quelques plans pour la journée du lendemain, le sommeil nous gagna.

3 août 2013

Les essentiels à emporter

 


Avant de mettre les voiles, il est nécessaire de lister l'essentiel.  Mon approche prevoyante m'a forcément poussé à prendre plus que nécessaire. Certains équipements vous sembleront peut-être futiles, voire complétement inutiles, mais il faut garder à l'esprit que sur la route, nous sommes seuls, et le moindre incident peut avoir de facheuses conséquence et remettre en question la suite du voyage. Je pense à l'outillage par exemple.

Ma méthode fut de me poser une limite de 20kg et de procéder par modules, que j'ai pesé au fur et à mesure que je complétais mon paquetage. J'ai ainsi retenu 5 modules: le module outillage, le module hydratation & nourriture, le module abri & couchage, le module habillement, le module hygiène et soins ainsi que le petit matériel divers à emporter. Le tout pour 17.44 kg.

 

 

Outillage : 2.440 kg

-          Serflex toutes tailles (cadenas improvisés, attache, …)

-          Chatterton

-          Fil de fer galvanisé

-          Set tournevis et clés à pipe

-          Scie compacte  Bois/métaux (moins de 50 gr, ça peut toujours servir)

-          Mini clé à molette

-          10 m de corde 3mm résistance de 200 kg

-          Multitool spécifique VTT : clés plates, clés alen, tournevis, dérive chaîne

-          2 Bombes anti crevaison

-          3 démontes-pneu

-          Huile vaselinée

-          Câble de frein

-          Câble de dérailleur

-          Pompe

-          Graisse

-          Rustines

-          Colle à rustines

-          2 Chambres à air

-          Eclairages vélo type Decathlon light

-          Gilet fluo

-          Procédure réparation

 

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Le tout réparti sur trois pochettes (une pochette sur le cadre, les deux autres dans les sacoches)

 

DSCF4109

 

Eau : 2.6kg + Gourdes : 400 gr

-          Un Bidon Optonia, bouchon sport, de 600 ml (sur le cadre du vélo)

-          Une bouteille Nalgene d’1L

-          Un bidon d’1L Quechua dans son étui isotherme

L’eau servant à se désaltérer, bien sur, mais aussi à la cuisson et à la toilette sommaire. En cas de grande toilette ou de lessive à la main, l’eau est à trouver sur place...

 

Nourriture : 1.7 kg

-          Set de soupes déshydratées, et de café soluble

-          Pates chinoises déshydratées

-          Lait déshydraté 

-          Tablettes de chocolat Ritter’s sport (indispensable en cas de coup de pompe)

-          Barres de céréale

-          Chili Con carne en boite (riche en viande!)

-          Popotte alu comprenant une gamelle, une petite casserole et un quart

-          Couverts

-          Réchaud Camping Gaz

-          Une recharge de Gaz 240 gr

 

Nourriture

Couchage : 3.1 kg

-          Tente dôme deux places

-          Sac couchage Lafuma 600gr

-          Oreiller compressé

-          Bâche camo 3m/3m

 

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Habillement : 2.1kg

-          Un Jean

-          4 T-shirt

-          deux shorts

-          Un pantalon cargo de rando (ultra léger, sans coutures, évite les frottements)

-          Une veste Quechua rando (ultra légère, dans le sac)

-          Un polaire Quechua

-          Sous vêtements

-          Un maillot de bain

 

Les habits prennent vite de la place et du poids. L’idée est d’avoir ce type d’habits dans le sac, et pour la route, une tenue de cycliste. Deux jeux de vêtements permettent la rotation et les lessives. 

 

Hygiène et soins : 800 gr

Trousse de toilette

-          Un gant de toilette

-          Un savon Biologique concentré Katadyn (permet l’hygiène du corps, les lessives et la vaisselle. Ultra concentré, un petit bouchon suffit pour 1 l d’eau. Ne pollue pas)

-          Dentifrice (format voyage)

-          Mini bouteille de shampoing

-          Brosse à dent de voyage

-          Peigne

-          Coton-tiges

-          Coupe-ongles

-          Serviette microfibre Ultra absorbante (Une serviette classique prend énormément de place. Une serviette microfibre est une solution optimale pour la randonnée légère).

-          Sacs de congélation : multi-usage, peuvent servir de poubelle, de gant improvisé…

-          Un rouleau de Papier toilette

-          Des kleenex

-          Quelques sacs poubelle

-          Un déodorant

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Kit de premiers soins comprenant :

-          Compresse moustidose

-          Compresse imprégnée antiseptique

-          Thermomètre bucal

-          Eosine en capsule unidose

-          Sérum physiologique

-          Pince à épiler

-          Pansements divers (classique, brulure, ampoules…)

-          Pansement en spray

-          Compresses

-          Gaze

-          Comprimés divers (paracétamol, smecta, etc…)

-          Gel d’arnica (pour les courbatures)

-          Gel hydroalcoolique

-          Une bande de strapping

 

 

Trousse secours

 

 

Petit matériel divers: 3.5 kg. Dans la sacoche, je sais qu’il y a tout le petit matos et les valeurs. Je ne m’en sépare donc jamais.

 

-          Ziplock (afin de protéger de l’eau les affaires sensibles)

-          Chargeurs de portables solaires

-          5 m de paracorde

-          Mini trépied appareil photo

-          Lampe frontale Petzl Tikkina 2

-          Duct tape (scotch toilé résistant pour réparation de bâches, de tente, et pour tout type de réparation).

-          Chéquier + portefeuille avec le kit administratif

-          Sac pliable Quechua

-          1 m de chaine + cadenas (sécurité du vélo)

-          Zippo

-          Essence à briquet

-          Pince multifonction Leatherman Surge

-          Couteau de camp lame fixe

-          Accus appareil photo

-          Carnet

-          Ficelle

-          Lampe Fénix LD12

-          Blister de piles AA

-          Blister de piles AAA

-          Monoculaire 

-          Boussole

-          Blackberry

-          Maxpédition fatty organizer avec le petit matériel (stylos, petit outillage, etc…)

Ajouté à ça : deux livres de poche, un jeu de cartes

DSCF4115

 

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Dans la sacoche – guidon ( 1 kg):

-          Le classeur contenant les itinéraires

-          Appareil photo

-          Radio de poche

 

 

Cette liste m'a permis de faire un tour d'horizon des essentiels à emporter. Néanmoins, malgré la longue réflexion menant à ce listing, des choses manquaient, et d'autres étaient soit superflues, soit inadaptées. J'éditerai prochainement un article centré sur mon retour d'expérience, coté équipement.

 

 

 

 

 

2 août 2013

Genèse du projet

Genèse du projet

 

Pourquoi partir un beau jour sur son vélo, chargé comme une mule, pour sillonner la région et dormir dans les champs ? Comment peut-on un beau jour avoir cette idée saugrenue et dépenser ses congés durement acquis à s’épuiser, l’arrière train sur une selle et les poings serrés autours du guidon ?

 

Vélo1

 

L’idée m’est venue peu après que je me sois intéressé de plus près au monde du survivalisme, de la randonnée et de la « démerde » en nature. C’est initialement le blog de Vol West (http://lesurvivaliste.blogspot.fr/) qui fut pour moi une source intarissable de données.

Cette approche du survivalisme fut pour moi le déclic (entendons ici la recherche d’autonomie, d’indépendance et non pas la psychose de la fin du monde et de la préparation post-apocalyptique qui vient ternir le survivalisme en tant que tel).

 

Ces conseils et mes recherches personnelles me firent prendre conscience que le risque demeure partout : avoir un bivouac de secours n’est pas une précaution inutile, même pour une escapade en forêt d’une demi-journée, sait-on jamais… Avoir de quoi soigner sur soi n’est pas du luxe : combien voit-on d’accidents de la route, d’accidents de travail, qui auraient pu prendre une autre tournure si quelqu’un avait à ce moment précis gaz et pansement hémostatique ? Toujours avoir sur soi une lampe torche et un canif est également un sage principe à suivre…  Avoir toujours avec soi ou chez soi des items permettant d’affronter seul les situations impromptues les plus diverses et permettant de protéger les siens devrait être un principe suivi par tout un chacun.

 

 DSCF2222

 

Je semble ici m’égarer un peu mais cela rejoint le commencement de mon projet : afin de m’équiper, notamment pour la vie de tous les jours et pour mes quelques randos annuelles, je fis l’achat de fournitures qui vinrent garnir ma panoplie du parfait résilient : sac de couchage ultra lèger, tarp, sacs, couteau, réserves, kits de soins, etc, etc. Mais plus je m’équipais, plus la soif d’aventures me gagnait…

 

Malheureusement, ces équipement s’entassèrent et je n’eus pas l’occasion de les mettre à profit. Quand soudainement l’idée de partir une semaine, en quasi autonomie totale, me traversa l’esprit : non seulement cela me permettrait de tester l’équipement, mais également ma condition physique et psychologique face à l’effort, l’inconfort et l’adversité.

Voilà déjà une idée. Oui, partir, c’est bien, c’est simple… Mais où ? Comment ? Seul à travers chemins et champs ? Autostop d’un bout à l’autre du pays ? Jouer les « seul au monde » reclus dans une forêt en tenue camo ? Toutes ces idées paraissent excitantes mais relèvent plus du fantasme, des rêves enfouis de l’aventurier en herbe que je suis. Seul ou même à deux en forêt, le temps serait bien long…

Une autre passion m’anime également depuis toujours : la découverte de ma région, le Nord-Pas-de-Calais. Cette saine curiosité m’a poussé à créer une association locale de préservation des traditions et du patrimoine avec une poignée d’amis, et me pousse encore à sillonner les routes et chemins audomarois ou flamands, à mes heures perdues le dimanche.

 

Les connexions se firent rapidement : pourquoi ne pas tenter un raid de 8-9 jours, à travers notre belle région, sur un vélo, en autonomie totale ?

 

Voilà, le projet est né. Il ne restait plus qu’à trouver un itinéraire et la côte d’Opale me semblait être un challenge assez ambitieux et motivant, autant pour ses côtes ardues, ses paysages magnifiques et ces petites villes de bord de mer, marquées par le tourisme estival et encore emprunte d’une culture et des traditions propres aux pêcheurs en mer.

 

C’est parti ! Il ne me restait plus qu’à poser congé, et trouver, pourquoi pas, un compagnon de route pour égailler mon épopée. Par chance, un ami, aussi fou que moi sans nul doute, fut séduit par ce projet, et fit en sorte de se libérer la dernière semaine de septembre de cette année 2012.

 

Préparation

 

On dit que la préparation d’un projet qui nous tient à cœur est parfois plus excitante que le jour J en lui-même. C’est plutôt vrai. Recherche de campings, tracés d’itinéraires, recherches avancées sur l’histoire et les sites à visiter au sein des villes traversées, révision du vélo, révision des équipements, constitution d’un stock alimentaire… beaucoup de temps fut nécessaire pour préparer ce départ, mais cela doublait ma motivation pour ma part.

 

DSCF3877

 

L’entrainement physique était également inévitable, et nous fîmes, de Saint-Omer à Renescure, les ultimes entrainements, chargés à blocs, le soir après le travail.

La veille, nous étions enfin prêts. L’aventure pouvait commencer.

 

21 juillet 2013

Route de Bergues le 05 juillet 2013 (90km) - Visite de Bergues

Bergues

 

De Pitgam à Bergues, mon chemin passa brièvement par la commune de Crochte. Ce village de 700 habitants, traversé par la voie romaine (surnommé aujourd'hui le Looweg, chemin du bois) , est synonyme pour moi de départ de carnaval. En effet, Crochte figure parmi les premières bandes du carnaval dunkerquois, dés le milieu du mois de janvier.

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Église paroissiale Saint-Georges reconstruite en 1663 

Suivant le Looweg le long de la plaine, je quitte Crochte et me dirigea vers Bergues, à 6km de là. Mon chemin passait par Faubourg de Cassel, petite commune appartenant à Socx.

Là, je fis une courte halte sur la table d’une friterie où l’on me servit de quoi me requinquer pour la visite de la ville.

Sur ma selle, je pris la porte de Cassel qui me fit entrer au sein de Bergues (ou Bergues-Saint-Winoc, de son nom complet), passant devant la statue de la vache, rappelant au bon souvenir les Berguois de l’emplacement de ce qu’était la place du marché aux bestiaux.

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Porte de Cassel à Bergues

 

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Place du marché aux bestiaux

 

N’étant allé à Bergues qu’en temps de carnaval, cette virée « en civil » au sein de la ville telle qu’elle apparait tous les jours, me fit bien comprendre que cette commune du Blootland renfermait dans son enceinte mille et un trésors.

Entre ces murs datant des années 800 (Vauban ne fit que consolider les remparts), l’esprit flamand est partout ! Il suffit de poser son regard sur le collège Saint Winoc à l’architecture typiquement flamande ou de tendre l’oreille pour savourer la mélodie de Reuze Lied, jouée par la cinquantaine de cloches contenues par le beffroi.

 

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Collège Saint Winoc, architecture flamande

Tiens, parlons en du beffroi : haut de 48 mètres, il surplombe la ville et joue ses mélodies marquant l’heure, la demi-heure ainsi que le premier et troisième quart, grâce à son carillon automatique. Le carillonneur, quant à lui, régale autochtones et touristes de son talent le lundi de 11h à 12h. Ce beffroi, tour de guet typiquement nordiste, a été reconstruite en 1961, suite à un incendie en 1940, résultat de l’opération allemande « Dynamo » et un dynamitage en 1944.

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Beffroi de Bergues

Le beffroi ne fut pas le seul monument berguois à subir les outrages de la guerre. Pour preuve, plus de 60% de la ville fut détruite qui nécessita de nombreuses restauration.

C’est le cas pour l’église Saint-Martin, superbe Hallekerque (Eglise hall à trois nefs égales), restaurée à la fin des années 50, en omettant, toutefois, de conserver l’intégralité du plan initial du monument. Néanmoins, cette église reste superbe et permet encore d’admirer ses vestiges (transept sud (classé Monument Historique), portail sud, chevet et quelques superbes vitraux).

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Eglise Saint-Martin

Près de l’église Saint Martin se dresse le mont de piété, aujourd’hui musée, construit par Wenceslas Coberger entre 1630 et 1633. Ce sera le dernier à être construit en Flandre avant le décès de l’architecte. Dessinée selon le fameux nombre d’or, briques, pierres blanches et sable ont été les matériaux essentiels pour sa construction.

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Pignon du mont de piété

Le mont de piété désignait à l’époque un organisme de prêt sur gage, visant à faciliter le prêt aux plus démunis. Ce terme  provient de la mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, “crédit de pitié ». Pour l’anecdote, l’architecte à l’origine de ce superbe bâtiment de type renaissance, est également à l’origine de l’assèchement du marais des moeres, sur la frontière franco Belges, situé près de la commune de Hondschote.

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Monument au mort, face à l'église Saint-Martin

Près du monument au mort, face à l’église, je pus discuter avec deux dames âgées qui me proposèrent de garder mon vélo le temps que je fasse le tour de l’église, de l’intérieur. N’ayant pas devant moi le temps nécessaire pour cette visite, j’ai décliné l’invitation et demandai des informations sur le musée du mont de piété :

« Cette façade est superbe, le musée vaut-il le coup ?

- Oh, vous savez monsieur, moi je ne suis pas trop musée, me répondit l’une des dames, j’y suis allé une fois, mais c’est tout vieuseries là dedans ! ».

Plus loin dans la ville, sur le groenberg (mont vert), nous pouvons contempler ce qu’était l’abbaye saint-Winoc avant sa destruction lors de la révolution. Cette abbaye a été érigée en 1022 par les ducs de Flandre en mémoire à Saint Winoc, envoyé par Saint-Bertin et Audomar de Sithiu (Saint-Omer) pour fonder une abbaye de bénédictins à Wormhout, non loin de Bergues.

Les vestiges de l’abbaye se résument à deux tours : la tour pointue, d’une part, marquant l’emplacement de la façade de l’abbatiale et la tour carrée d’autre part, posée à la croisée du transept de l’ancienne abbaye.

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Tour carrée, vestige de l'abbaye Saint Winoc

 

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Tour pointue

 

Une autre curiosité de Bergues, les remparts, encerclent la ville depuis son origine. Aujourd’hui, 5 portes permettent d’accéder à Bergues :

-       Porte de Bierne

-       Porte de Dunkerque

-       Porte d’Hondschoote

-       Porte de cassel

-       Porte aux boules

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Fortifications, avec en arrière plan, l'arsenal

Les fortifications comportent également 5 tours :

 

-       La tour des Couleuvriniers,

-       Le Nekestor, 

-        La tour Guy de Dampierre

-        La Tour des Faux Monnayeurs

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Balade le long des fortifications

 

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Joli pignon flamand

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"Le Bruegel" - Du nom du célèbre artiste flamand du 16ème siècle

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Bien que Bergues soit une commune flamande (et non pas ch'ti), le célèbre film de Dany Boon a choisi pour théatre cette ville, et nous  pouvons découvrir certains clins d'oeil, au fil  des rues et ruelles berguoises

 

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Ancien abattoir

 

Toujours sur mon vélo, achevant mon tour de Bergues, je fis une pause sur la terrasse d’un café afin de souffler un peu et admirer une nouvelle fois le beffroi, symbole de la liberté de la ville, mais aussi l’hôtel de ville avec, à son pied, le buste de Lamartine, élu député de Bergues en 1833. Le géant assis au pied du beffroi, nommé « l’électeur de Lamartine » vient rappeler ce passage de la vie du poète.

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L'électeur de Lamartine, géant construit en 1913

Une fois en selle, un dernier regard jeté en arrière, et je franchis de nouveau la porte de Cassel afin de prendre le chemin du retour, en passant par Socx.

Pour en savoir plus :

www.bergues.fr

http://www.bergues-tourisme.fr/visitez-bergues/les-fortifications.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 juillet 2013

Route de Bergues, le 05 juillet 2013 (90km) - d'Esquelbecq à Saint-Omer

 

Zegerscappel

 

En entrant dans le village, je me suis trouvé directement face à l’église de Zegerscappel, l’église Saint-Omer du XVII ème siècle,  à nefs gothiques, murs romans en grés ferrugineux. Malheureusement pour la photo, celle-ci était en pleine restauration et les échafaudages couvrant sa façade gênaient l’observation de celle-ci. Malgré ce léger désagrément, la restauration de ce patrimoine est nécessaire, et ces échafaudages témoignent de la volonté locale de sauvegarder celui-ci. Trop d’églises tombent en désuétude, se décrépissent et ferment leur porte pour des raisons de sécurité publique en attendant une démolition ou une privation des lieux…

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Eglise Saint-Omer, en restauration

A voir aussi dans ce village au hameau de la cloche, une chapelle du XVI ème.

A la sortie du village, mon regard tomba sur une planche d’explication touristique. Coup de frein, quelques coups de pédales pour revenir en arrière afin de lire celle-ci. Il s’agissait d’explications sur un manoir du XVII ème, le manoir d’Orval, situé au bord de la route. Pignon flamand, tourelle, ce petit manoir porte son année de construction en façade : 1611. Il semble avoir traversé les âges sans toutefois subir les outrages du temps. Propriété privée, il  ne se visite malheureusement pas. Il contiendrait, parait-il, un lambris du XVIIIème, des cheminées anciennes ainsi que des plafonds à solives apparentes…

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 Manoir d'Orval, pignon                                                                                  Manoir d'Orval, façade

 

Ma route me mena ensuite à Rubrouck

 

Rubrouck

Après une longue route en travaux, zigzagant entre les barrières ainsi que les pièces de macadam fraichement coulé, me voici dans le village de Rubrouck, village-berceau de Guillaume de Rubrouck, né en 1215, ayant passé une partie de sa vie en mongolie afin d’évangéliser le pays.

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Petite chapelle sur la route, entre Zegerscappel et Rubrouck

 

Rubrouck ou Rubroeck en flamand (Le marais broussailleux), est aujourd’hui jumelé à la Mongolie, et la maison de Guillaume de Rubrouck (Willem van Rubroeck), musée situé près de l’église Saint-Sylvestre, consacré à la mémoire de guillaume, vient souligner les relations de la ville avec la Mongolie en présentant la culture ainsi que les traditions mongoles. Chaque année, dans ce village, se déroule la fête de Naadam.

A remarquer à Rubrouck, de nombreuses petites maisons typiques en briques rouges ainsi que l’église St Sylvestre, église classé de type Hallekerke, dotée d’une haute tour carrée de 40 m terminée par une courte flèche et flanquée d’une tourelle abritant l’escalier menant en haut de la tour. La légende raconte que ce serait les pierres de l’ancienne cathédrale de Thérouanne qui servirent à construire la tour.

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Eglise Saint-Sylvestre - Rubrouck

Pour en savoir plus :

http://yserhouck.free.fr/Textes/rubrouck.htm

 

Pour terminer ma route, je suis de nouveau passé par Brooxelle, Lederzeele, Nieurlet et Saint-Momelin (Nieurlet et Saint-Momelin feront l’objet d’un autre article ultérieurement, centré sur le marais audomarois) avant d’atteindre les faubourgs de Saint-Omer.

Encore une magnifique virée en vélo en territoire flamand qui me fait d’autant plus apprécier ma région. Ma prochaine destination sera surement Cassel avec son mont, ses côtes, son moulin et Hardifort avec son église sans clocher jouxtant la maison des cloches (Klockhuis).

 

 

 

 

 

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