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Randoraid
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  • Bienvenue à tous! A pieds ou à vélo, ce blog retrace mes récits de voyages et randonnées. Il a également pour vocation de traiter globalement le sujet de la rando (pédestre ou cyclotouriste) et de publier des tests de matériel à ce sujet.
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2 août 2013

Genèse du projet

Genèse du projet

 

Pourquoi partir un beau jour sur son vélo, chargé comme une mule, pour sillonner la région et dormir dans les champs ? Comment peut-on un beau jour avoir cette idée saugrenue et dépenser ses congés durement acquis à s’épuiser, l’arrière train sur une selle et les poings serrés autours du guidon ?

 

Vélo1

 

L’idée m’est venue peu après que je me sois intéressé de plus près au monde du survivalisme, de la randonnée et de la « démerde » en nature. C’est initialement le blog de Vol West (http://lesurvivaliste.blogspot.fr/) qui fut pour moi une source intarissable de données.

Cette approche du survivalisme fut pour moi le déclic (entendons ici la recherche d’autonomie, d’indépendance et non pas la psychose de la fin du monde et de la préparation post-apocalyptique qui vient ternir le survivalisme en tant que tel).

 

Ces conseils et mes recherches personnelles me firent prendre conscience que le risque demeure partout : avoir un bivouac de secours n’est pas une précaution inutile, même pour une escapade en forêt d’une demi-journée, sait-on jamais… Avoir de quoi soigner sur soi n’est pas du luxe : combien voit-on d’accidents de la route, d’accidents de travail, qui auraient pu prendre une autre tournure si quelqu’un avait à ce moment précis gaz et pansement hémostatique ? Toujours avoir sur soi une lampe torche et un canif est également un sage principe à suivre…  Avoir toujours avec soi ou chez soi des items permettant d’affronter seul les situations impromptues les plus diverses et permettant de protéger les siens devrait être un principe suivi par tout un chacun.

 

 DSCF2222

 

Je semble ici m’égarer un peu mais cela rejoint le commencement de mon projet : afin de m’équiper, notamment pour la vie de tous les jours et pour mes quelques randos annuelles, je fis l’achat de fournitures qui vinrent garnir ma panoplie du parfait résilient : sac de couchage ultra lèger, tarp, sacs, couteau, réserves, kits de soins, etc, etc. Mais plus je m’équipais, plus la soif d’aventures me gagnait…

 

Malheureusement, ces équipement s’entassèrent et je n’eus pas l’occasion de les mettre à profit. Quand soudainement l’idée de partir une semaine, en quasi autonomie totale, me traversa l’esprit : non seulement cela me permettrait de tester l’équipement, mais également ma condition physique et psychologique face à l’effort, l’inconfort et l’adversité.

Voilà déjà une idée. Oui, partir, c’est bien, c’est simple… Mais où ? Comment ? Seul à travers chemins et champs ? Autostop d’un bout à l’autre du pays ? Jouer les « seul au monde » reclus dans une forêt en tenue camo ? Toutes ces idées paraissent excitantes mais relèvent plus du fantasme, des rêves enfouis de l’aventurier en herbe que je suis. Seul ou même à deux en forêt, le temps serait bien long…

Une autre passion m’anime également depuis toujours : la découverte de ma région, le Nord-Pas-de-Calais. Cette saine curiosité m’a poussé à créer une association locale de préservation des traditions et du patrimoine avec une poignée d’amis, et me pousse encore à sillonner les routes et chemins audomarois ou flamands, à mes heures perdues le dimanche.

 

Les connexions se firent rapidement : pourquoi ne pas tenter un raid de 8-9 jours, à travers notre belle région, sur un vélo, en autonomie totale ?

 

Voilà, le projet est né. Il ne restait plus qu’à trouver un itinéraire et la côte d’Opale me semblait être un challenge assez ambitieux et motivant, autant pour ses côtes ardues, ses paysages magnifiques et ces petites villes de bord de mer, marquées par le tourisme estival et encore emprunte d’une culture et des traditions propres aux pêcheurs en mer.

 

C’est parti ! Il ne me restait plus qu’à poser congé, et trouver, pourquoi pas, un compagnon de route pour égailler mon épopée. Par chance, un ami, aussi fou que moi sans nul doute, fut séduit par ce projet, et fit en sorte de se libérer la dernière semaine de septembre de cette année 2012.

 

Préparation

 

On dit que la préparation d’un projet qui nous tient à cœur est parfois plus excitante que le jour J en lui-même. C’est plutôt vrai. Recherche de campings, tracés d’itinéraires, recherches avancées sur l’histoire et les sites à visiter au sein des villes traversées, révision du vélo, révision des équipements, constitution d’un stock alimentaire… beaucoup de temps fut nécessaire pour préparer ce départ, mais cela doublait ma motivation pour ma part.

 

DSCF3877

 

L’entrainement physique était également inévitable, et nous fîmes, de Saint-Omer à Renescure, les ultimes entrainements, chargés à blocs, le soir après le travail.

La veille, nous étions enfin prêts. L’aventure pouvait commencer.

 

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